SORTIE D’AUTOMNE À SAINTE-SÉVÈRE

  Jeudi 1^er octobre, une quinzaine de membres de la S.E.H.C.S.-G. se sont retrouvés à Sainte-Sévère pour la première et unique sortie de l’année.

    La matinée a commencé par la visite de la Maison Jour de fête. - Rappelons que le film Jour de fête a été tourné à Sainte-Sévère en 1947 par le cinéaste Jacques Tati qui connaissait la région pour y avoir été réfugié sous l’Occupation. Nombre d’habitants du bourg ont participé au tournage comme figurants.

Dans la Maison Jour de fête, véritable petit musée du cinéma, ont été reconstitués plusieurs décors comme le café Bondu, la boucherie ou le bureau de poste. On peut aussi y voir un film présentant et expliquant le tournage de Jour de fête avec quelques-unes des scènes les plus remarquables, comme celle du vélo qui descend tout seul la route ou celle de l’érection du mât sur la place du Marché.

      La journée s’est poursuivie par une promenade dans cette petite ville qui, pendant la guerre de Cent Ans, en 1372, a été délivrée des Anglais par le connétable Bertrand du Guesclin.

Ont été découverts successivement plusieurs monuments historiques comme la belle halle de la place du Marché édifiée au XVIII^e siècle, la croix biface de 1543, la porte fortifiée construite au milieu du XV^e siècle et constituant l’entrée du château dont il ne reste que les ruines du donjon, mais aussi le château du XVIII^e siècle et sa terrasse offrant une belle vue sur la vallée de l’Indre, l’église néo-romane avec ses reliques de sainte Sévère et plusieurs maisons des XV^e, XVII^e et XVIII^e siècles parmi lesquelles l’ancienne auberge de l’Écu, aujourd’hui le Relais du facteur, où les visiteurs ont eu le plaisir de se restaurer à midi.

La visite de Sainte-Sévère s’est achevée par un arrêt dans la campagne voisine, à proximité de l’Indre, là où se trouve depuis peu une stèle évoquant l’emplacement du monastère fondé par la religieuse allemande Sèvère vers 630.

Avant de regagner Saint-Gaultier, le groupe a fait une halte à La Motte-Feuilly pour découvrir dans la chapelle de l’église du village le gisant de Charlotte d’Albret, épouse de César Borgia, qui, au début du XVI^e siècle, s’était retirée dans le château voisin où elle finit ses jours.

Belle et riche journée que celle passée ensemble dans le sud du Berry en ces temps difficiles !